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Ma vie, mon oeuvre, mes rhumatismes
19 avril 2014

C'est autour de l'homme, suite...

Waouh ! vous avez été nombreuses (3) à visiter mon blog pour sa création. J'espère que vous continuerez et inciterez vos ami(e)s à venir y faire un tour. En attendant, voilà la suite...

 

 

Prologue

 

Saura-t-on jamais quelle mouche m’a piqué.

De quel bois je me suis chauffé et pourquoi j’ai allumé ce feu auquel je me brûle à présent.

Pour quelle stupide raison ai-je démoli ce que je venais tout juste de bâtir.

Merde, j’ai tué un homme. Me connaissant, il y a de quoi sourire, non... ?

J’ai tué un homme de sang-froid. Je veux dire que c’est moi qui, de sang froid, ai tué un homme, soyons clair, lui, il avait le sang chaud, avant que je le refroidisse.

Moi qui n’avais jamais levé la main sur personne. J’ai buté un mec. Il y a vraiment de quoi se marrer.

La vache. Va falloir me coltiner ce fardeau pour le restant de mes jours. Le traîner pour ce qu’il me reste de temps à vivre. Et je n’évoque pas ici un sentiment de culpabilité que je n’éprouve pas, mais le fait qu’on va s’atteler à me le faire payer. Aussi sûr que deux et deux, et il y a fort à parier que ces jours qu’il me reste à vivre sont comptés. Et c’est un compte qui ne demande pas d’avoir fait maths Sup’ pour être établi. Il ne faut pas être bien grand clerc pour arriver à cette conclusion : je n’en sortirai que les pieds devant. L’avantage est que je ne me cognerai pas la tête si d’aventure je devais rencontrer un obstacle.

La mort, c’est un truc auquel je pense souvent. Enfin pas exactement souvent mais quand même assez. Le résultat c’est que je m’en fous. Je vous en parlerai peut-être plus loin, mais j’ai lu des tas de livres et il y en a un, un truc vachement vieux qui parlait de Socrate, de mecs dans ce genre, Epicure et tout. Ben ces mecs-là ils avaient réfléchi à la question et ils disaient, je sais plus lequel, il disait que quand la mort est là tu n'y es plus et que quand toi tu y es c’est elle qui n’y est pas. Dit comme ça,  ça à l’air facile, un peu simplet même. Mais c’est balèze si on veut bien y réfléchir. J’y ai souvent pensé à ça, c’est ce qui fait que la mort je m’en fous. C’est l’idée de plus vivre qui m’emmerde, mais c’est parce que c’est une idée de vivant. Parce que la mort, on peut toujours en parler, mais on ne la vivra jamais. Le rendez-vous avec elle est forcément toujours raté. C’est comme l’amour, tout le monde en parle mais quand on regarde autour de soi on voit bien que ce n’est rien que du baratin. Au moment où tu dis à une fille que tu l’aimes, tu ne l’aimes déjà plus. J’ai un copain, il dit toujours : le temps qu’elle dise « Je ne suis pas celle que vous croyez, elle l’était. » Vous voyez où je veux en venir... ? Rien n’est jamais sûr quoi. Bref.

Là où je voulais en venir c’est que j’ai tué ce type sous le coup d’une impulsion, comme une œuvre d’art si vous voulez, un truc qui aurait jailli de moi spontanément, sans calcul ni préméditation. C’est comme ça que je vois les choses. Une espèce de coup de foudre.

 

Alors autant en profiter, au risque sinon que mon œuvre compte pour rien.

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